Panneau 1 – Stereotipu di u genere. A custruzzione di e femine è di i masci
Des conséquences sur l’orientation
Etymologie : nom masculin du grec ancien stereos. « Ferme, dur, robuste » et du grec tupos, « marque, empreinte ».
Synonymes : cliché, caricature, préjugé.
Les stéréotypes de genre font paraitre comme biologiques et naturels des rôles de sexe
différents et hiérarchisés, assignés aux filles et aux garçons. Ils se construisent dès la
naissance et continueront tout au long de la vie. Cette différenciation exagérée est même devenue un outil marketing (le rose et le bleu).
Un stéréotype de genre caractérise la représentation que nous avons de ce qu’est ou doit être un homme ou une femme. C’est l’ensemble de traits et de caractères que l’on attribue automatiquement d’une manière rigide aux membres des catégories homme ou femme. Ces stéréotypes de genres, comme tous les stéréotypes, influencent nos perceptions, nos jugements, nos attentes et nos comportements. Ils renvoient presque toujours à la domination, consciente ou non, des hommes sur les femmes.
Le concept de plasticité cérébrale apporte un éclairage neurobiologique fondamental sur les processus de construction sociale et culturelle de nos identités comme les travaux de la chercheuse Catherine Vidal le démontre.
La différence entre genre et sexe
Etudier le genre ça n’est pas nier les différences biologiques mais rendre compte de la séparation du masculin et du féminin définie par la société. Ainsi au sexe femelle est associé le féminin et au sexe male, le masculin. Selon la philosophe Judith Butler, être une femme ou un homme c’est jouer à la femme ou à l’homme en imitant les modèles qu’on a autour de soi. Ses caractéristiques, valeurs et normes attachées au féminin et au masculin se transforment et
évoluent en permanence selon les époques et les contextes.
Pour une majorité de personnes, tout correspond : le sexe anatomique, l’identité de genre (le fait de s’identifier fille ou garçon) et l’expression de genre (le fait d’avoir une apparence féminine ou masculine). Mais d’autres combinaisons sont possibles. Des personnes refusent la binarité, elles ne veulent être ni homme, ni femme (non binaire) ou tantôt l’un tant tôt l’autre (fluidité de genre).
Une dépréciation du corps des femme par rapport à celui de l’homme pour Françoise Héritier
Dans Masculin/Féminin. La pensée de la différence (1996), l’anthropologue Françoise Héritier fait le constat de l’existence d’une « valence différentielle des sexes » : toute la pensée humaine s’est déployée à partir de la première différence observable, celle du corps des hommes et des femmes. Or, dit-elle, toute pensée de la différence aboutit à une classification hiérarchique. Ce qui est du côté féminin est déprécié par rapport au masculin.
La mécanique de la construction des stéréotypes
Les stéréotypes produisent des généralisations pour les filles et les garçons. « Les garçons sont comme cela… », « Les filles sont comme ceci… ». Ces généralisations vont différencier les garçons des filles. Ce qui va produire des discriminations et donc des séparations. A titre d’exemple : les hommes ayant le stéréotype d’avoir de l’autorité seront recrutés pour des postes d’encadrement, les femmes ayant pour stéréotype d’être organisées seront recrutées pour être dans l’administration pour le secrétariat. Ce qui va générer des inégalités en termes économiques et d’égalités de chances.
Idées reçues
Nous nous heurtons sans cesse à des stéréotypes, des représentations véhiculées par des idées reçues.
Débats
Les stéréotypes de sexe font paraître comme biologiques et naturels des rôles de sexe différents et hiérarchisés, assignés aux filles et aux garçons. Ils se construisent dès la naissance et continueront tout au long de la vie. Cette différenciation exagérée est même devenue un outil marketing.
Les garçons sont-ils meilleurs en maths que les filles ? Les filles sont-elles plus sensibles que les garçons ? A-t-on le droit de pleurer quand on est un garçon ?