Les femmes dans le numérique

Panneau 10

Une fille dans le numérique c’est logique

Grace Murray Hopper at the UNIVAC keyboard, c. 1960.

Le premier programme en informatique ainsi que le langage de programmation (Cobol) langage commun pour la programmation d’applications de gestion ont été créés par deux femmes, Ada Lovelace et Grace Hopper. Au début du XXe siècle, le mot ordinateur désignait les personnes qui réalisent des calculs pour des usages scientifiques ou militaires (cryptographie, calculs balistiques). Comme ces travaux sont répétitifs, fastidieux et minutieux, ils sont confiés aux femmes.

32 % des emplois actuels vont disparaitre ou être transformés par le numérique (la DARES).

Seulement 23% des femmes travaillent dans les métiers du numérique, selon une enquête de l’INSEE en 2017.

Repères

Avant Grace Hopper, il y a eu Ada Lovelace. fille du poète Lord Byron, est une lady anglaise perdue dans les brumes du xixe siècle. Nous voilà cent ans avant le premier ordinateur, et personne ne se doute que cette jeune femme maladive, emprisonnée dans un corset, étouffant entre un mari maltraitant et une mère abusive, s’apprête à écrire le premier programme informatique au monde.

Idées reçues

Les chatbots programmés pour  mener une conversation avec un humain sont très souvent des assistantes : Emma de la Redoute, Luciede SFR, Cécilede Pôle Emploi, Inès de Nespresso, Eva de Free, Laura de EDF, Yoko de Toshiba…

L’intelligence artificielle est  une machine à reproduire les réalités sociales dans un monde réel. Si les filles n’investissent pas ce domaine alors les machines seront sexistes !

Pour travailler dans le numérique, il faut être un geek, un garçon,  jeune,  obsédé par la technologie,  l’informatique et la programmation qui  passe ses journées derrière un écran. Cette image vient de la science-fiction, des jeux vidéo, des mangas, etc.

Les deux geeks qui sont les plus célèbres Mark Zuckerberg le patron de Facebook, ou encore Steve Jobs le cofondateur d’Apple.

Débats

Ses choix d’orientation

« Après mon BAC et  quelques  échecs,  j’ai  écouté mes envies. Ainsi, j’ai décidé de passer une licence  de management des technologies à l’IAE (Ecole Universitaire de Management) à Montpellier. Cette année, je valide un Master 1 en gestion de projet dans le digital, j’ai même obtenu une bourse de la fondation Google pour financer ma formation.Mon métier, c’est une passion, je suis tombée dans le digital l’année de mes 15 ans.»

Qui a suscité cette vocation?

J’ai plusieurs modèles féminins en tête, mais aucune n’exerce ma profession. Je pense que la culture geek : les jeux vidéo, la science-fiction et les comics ont beaucoup joué dans ma construction. Mon héroïne était Lara Croft, il faut être très sexy pour sauver le monde. Malheureusement, je n’ai qu’un seul exemple de femmes à citer.

En savoir plus

En quoi consiste votre métier ?

Il faut à la fois avoir des compétences techniques en informatique et savoir diriger une équipe pour  un  projet de création d’un site web, la création d’une application mobile, la conception d’un objet connecté…

Est-ce plus difficile pour une fille?

Il n’est pas facile de se retrouver dans un milieu d’hommes. Il faut se battre pour faire sa place.  Lors d’un  entretien  d’embauche, il  m’a  été  demandé d’être la meilleure et donc d’aller au-delà des compétences requises. Chose qui n’avait pas été exigée aux hommes de l’entreprise. Chose qui n’avait pas été demandée aux hommes de l’entreprise.

Quels conseils donneriez-vous aux filles?

Aujourd’hui les filles comme les garçons peuvent travailler dans le secteur d’activité qui leur fait envie. C’est une vraie chance! Le numérique recrute massivement. Les filles ne doivent pas passer à côté

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